En somme, la population de Sainte-Adèle s’est stabilisée au cours des dernières années. Celle-ci est vieillissante et parle très majoritairement français.
La population du secteur centre est également considérablement plus âgée, moins éduquée, moins propriétaire de sa résidence et a une propension plus importante à habiter seule.
Il y a donc lieu de croire qu’avec le vieillissement de la population, la demande pour des logements au centre de l’agglomération ira en augmentant, alors que le solde immobilier actuel n’est pas réellement en mesure de l’accueillir. C’est donc dire que si une densification du centre n’est pas entreprise, les ainés et les gens à plus faibles revenus n’auront d’autres choix que de se délocaliser pour obtenir des logements adaptés, ce qui aura un impact sur la mixité sociale et la complémentarité économique. De plus, l’absence de renouvèlement du cadre bâti aura pour impact une baisse de la valeur relative des bâtiments en place et par conséquent, entrainera un vieillissement rapide du parc locatif. Des logements de moins grande qualité, pour des loyers en hausse, ce qui aggravera le problème d’écart entre mieux et moins nantis.
La proportion des jeunes enfants se maintient malgré l’augmentation de population, ce qui laisse croire que le nombre de ménages avec enfant est en légère croissance sans pouvoir toutefois considérer qu’il y a une croissance significative au point de nécessiter d’augmenter massivement les services leur étant destinés. La croissance relative étant constante, nous n’assistons pas à une croissance rapide comme avec la tranche des ainés. 4. Tendances démographiques | 19