La protection des paysages des Laurentides est variée et complexe. De paysages naturels de vallée, aux centres des villages, des montagnes sauvages aux montagnes de ski, le paysage de Sainte-Adèle se définit de plusieurs façons.
La Charte des paysages des Laurentides définit l’engagement des membres signataires ainsi :
Le paysage est source de création et d’expression. Il fait partie intégrante de notre patrimoine naturel, culturel et collectif.
Le paysage est un bien commun, de responsabilité individuelle et collective, ce qui en fait un enjeu de société.
Le paysage est à la fois le résultat et la reconnaissance des occupations successives du territoire. Il évolue constamment et à des échelles diverses.
La région des Laurentides est privilégiée par la diversité de ses paysages et de ses grands espaces naturels. Ces richesses sont un moteur économique incontestable pour le développement de la région, en particulier pour les vocations de villégiature et de récréotourisme.
Les pressions du développement sur les milieux engendrent des conséquences de plus en plus déterminantes aux plans environnemental, social et économique. Dans un contexte où les paysages se banalisent rapidement, il devient urgent d’agir pour protéger la diversité et la santé de nos paysages. S’engager :
Reconnaitre, protéger et mettre en valeur de façon durable les paysages des Laurentides.
Faire des paysages une préoccupation fondamentale dans la mise en valeur de la région et l’amélioration de la qualité de vie
Voir à ce que la démarche de protection et de mise en valeur des paysages respecte les principes du développement durable.
Reconnaitre qu’il est essentiel de mettre sur pied un mécanisme de concertation régionale. La protection et la mise en valeur des paysages requièrent une mobilisation sociétale qui doit être canalisée dans l’action par un mécanisme de concertation régionale. Ce mécanisme assurera la pérennité, l’efficacité et l’harmonisation de l’action.
Élaborer, chacun dans sa juridiction et à son rythme, un mécanisme de mise en œuvre permanent, dédié à l’émergence des paramètres de plus en plus précis propres à protéger et mettre en valeur de façon durable les paysages. 9. Paysages et sommets de montagne | 29
La Charte fut ratifiée en 2004 par plus de 150 organismes régionaux, dont la MRC des Pays-d’en- Haut et la majorité de ses municipalités constituantes.
Par conséquent, plusieurs outils seront utilisés pour assurer l’atteinte de ses objectifs. L’identification des sommets de montagne et la poursuite de l’application d’un PIIA visant à encadrer leur développement sont les premiers de ceux-ci. Dans un second temps, plusieurs secteurs de PIIA sont prévus, tout d’abord pour le centre-ville, puis pour le secteur Mont-Rolland. S’ajoutent les abords de la route 117, les secteurs touristiques mixtes, les zones commerciales, les immeubles de 6 unités et plus et l’affichage.
Par la suite, des mesures de contrôle du déboisement particulières sont prévues hors des périmètres urbains pour assurer la préservation des couverts forestiers.
Finalement, des règles précises régissant la forme et l’insertion des bâtiments permettront d’assurer la préservation et le développement des paysages urbains.