Article 18 Recevabilité d’une demande de dérogation mineure (PDF)
Une demande de dérogation mineure est recevable et peut être formulée :
Une demande de dérogation mineure est recevable et peut être formulée :
Toutes les dispositions du Règlement de zonage en vigueur de la Ville de Sainte-Adèle, ainsi que leurs amendements subséquents, peuvent faire l’objet d’une dérogation mineure, à l’exception des dispositions relatives :
Toutes les dispositions du Règlement de lotissement en vigueur de la Ville de Sainte-Adèle, ainsi que leurs amendements subséquents, peuvent faire l’objet d’une dérogation mineure, à l’exception des dispositions relatives à la cession pour fins de parcs, de terrains de jeux ou d’espaces naturels.
Aucune dérogation mineure ne peut être accordée dans une zone où l’occupation du sol est soumise à des contraintes particulières pour des raisons de sécurité publique, conformément à la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (L.R.Q., c. A- 19.1).
Une demande de dérogation mineure peut être présentée si celle-ci est conforme à toutes les dispositions des règlements de construction, de lotissement et de zonage ne faisant pas l’objet d’une dérogation mineure.
Une dérogation mineure ne peut être accordée que si toutes les conditions suivantes sont respectées.
Toute demande de dérogation mineure doit être faite par écrit, en utilisant le formulaire intitulé « Demande de dérogation mineure » préparé à cette fin.
La demande doit être transmise au fonctionnaire désigné et doit comprendre :
Le fonctionnaire désigné peut également :
Le requérant doit, au moment du dépôt de la demande de dérogation et des documents demandés, acquitter les frais de 500,00 $ pour l'étude de la demande. Cette somme n'est pas remboursable, quel que soit le sort réservé à la demande.
Malgré le premier alinéa, les frais à acquitter le sont par lot lorsqu’il s’agit d’une dérogation mineure relative à une superficie, une largeur, une profondeur, une largeur minimale d’un lot.
Ces frais comprennent les frais de publication de l’avis public requis en vertu du présent règlement.
Le fonctionnaire désigné doit s’assurer que la demande est conforme aux exigences prévues au présent règlement, notamment que toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension de la demande ont été fournies et que les frais exigibles ont été perçus. La demande ne sera considérée comme complète que lorsque tous les documents requis auront été fournis.
Préalablement à la transmission de la demande au comité consultatif d’urbanisme, le fonctionnaire désigné doit procéder à une analyse préliminaire comprenant notamment :
Sauf s’il y a relâche dans le calendrier des réunions du comité consultatif d’urbanisme, le fonctionnaire désigné transmet toute demande recevable au comité dans les 30 jours suivant la réception, accompagnée de l’analyse prévue à l’article précédent et de tout autre document pertinent.
Le comité consultatif d’urbanisme étudie la demande en tenant compte des conditions prévues au présent règlement et des conclusions de l’analyse de la demande par le fonctionnaire désigné.
Le comité consultatif d’urbanisme peut exiger des informations supplémentaires du requérant ou de l’autorité compétente. Il peut également exiger d’entendre le requérant.
À l’exception des cas pour lesquels une telle démarche serait de toute évidence inutile, les membres du comité consultatif d’urbanisme peuvent visiter la propriété faisant l’objet de la demande de dérogation mineure et évaluer les effets de la dérogation demandée.
Dans les 45 jours suivant la réception de la demande par le comité consultatif d’urbanisme, celui-ci formule par écrit sa recommandation en tenant compte des critères applicables. Cet avis est transmis au Conseil.
Dans le cas où le requérant apporte de nouveaux éléments concernant sa demande pendant la période d’étude de la demande par le comité consultatif d’urbanisme, lorsqu’une expertise professionnelle est nécessaire ou lorsque des informations supplémentaires sont demandées par le comité, le délai maximal est augmenté à 60 jours.
Le greffier de la Ville doit, au moins 15 jours avant la tenue de la séance où le Conseil doit statuer sur la demande de dérogations mineures, faire publier un avis qui indique :
Le Conseil rend sa décision par l’adoption d’une résolution. Il accepte, refuse ou accepte la demande.
La résolution par laquelle le Conseil rend sa décision peut prévoir toute condition, eu égard aux compétences de la Ville, dans le but d'atténuer l'impact de la dérogation.
Le Conseil n’est pas tenu de motiver sa décision. Une copie de la résolution est ensuite transmise par le greffier de la Ville au requérant.
Sur présentation de la copie certifiée conforme de la résolution accordant une dérogation mineure, le fonctionnaire désigné délivre le permis ou le certificat si les conditions prévues dans le cadre de l’acceptation, s’il y a lieu, sont remplies, et ce, au plus tard au moment de la demande de permis ou de certificat.
De plus, les objets de la demande qui ne font pas l'objet de la dérogation mineure accordée doivent être conformes aux règlements de zonage, de lotissement et de construction applicables.
À la suite d’un délai de 18 mois après l'adoption de la résolution accordant une dérogation mineure, si les travaux qu'elle vise n'ont pas été réalisés ou ne sont pas en voie de réalisation selon un permis de lotissement ou de construction ou un certificat d'autorisation valide, cette résolution devient nulle et non avenue.
Le délai mentionné au présent article ne s’applique pas lorsqu’il s’agit de régulariser une situation existante.
Une nouvelle demande de dérogation mineure pour le même objet peut être formulée.
Le présent règlement entre en vigueur conformément à la loi.
Signé à Sainte-Adèle, ce 13e jour du mois d’octobre de l’an 2021.
(s) Nadine Brière (s) Audrey Senécal
Nadine Brière Me Audrey Senécal
Mairesse Greffière et directrice des services juridiques
En vertu de l’article 357 de la Loi sur les cités et villes :
« Règlement 1314-2021-DM sur les dérogations mineures »
(s) Nadine Brière (s) Audrey Senécal
Nadine Brière Me Audrey Senécal
Mairesse Greffière et directrice des services juridiques