Pour l’application du règlement, le permis d’affaires constitue le certificat d’occupation pour un usage commercial, industriel, communautaire ou toute autre activité non résidentielle ainsi qu’un usage complémentaire aux usages résidentiels, exercé dans un lieu d’affaires ou pour occuper ou utiliser un terrain ou une construction existante ou nouvellement érigée prévus à l’article 122 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (L.R.Q., c. A-19.1).
Toute personne, société, entreprise, incluant le travailleur autonome qui entend exercer une activité économique ou administrative en matière de finance, de commerce, d'industrie ou de services, un métier, un art, une profession ou toute autre activité dans les limites de la ville de Sainte-Adèle doit, au préalable, obtenir un permis d'affaires.
Plus spécifiquement, lorsque l’activité ou l’usage est autorisé en vertu du Règlement de zonage en vigueur ou tout autre règlement municipal, un permis d’affaires est requis pour :
1. Tout nouveau lieu d’affaires commercial dans un immeuble;
2. Tout nouveau lieu d’affaires résidentiel (usage complémentaire à un usage résidentiel);
3. Tout agrandissement ou réduction d’un lieu d’affaires; 4. L’ajout d’un nouvel usage à un lieu d’affaires.
Malgré les paragraphes précédents, un permis d’affaires n’est pas requis pour une famille d’accueil, une résidence d’accueil, une ressource intermédiaire en milieu familial et un service de garde en milieu familial.
Dans le cas d’un lieu d'affaires résidentiel (usage complémentaire), une copie de la déclaration d'immatriculation déposée à l'inspecteur général des institutions financières peut constituer l’information requise nécessaire à la demande de permis d’affaires.
Le tarif d’honoraires applicable pour la délivrance d’un permis d’affaires est de 50,00 $.
Il n’y a pas de frais exigés à un organisme à but non lucratif pour l’émission d’un permis d’affaires.
Le fonctionnaire désigné délivre le permis d’affaires si les conditions suivantes sont remplies :
1. La demande est conforme aux dispositions du Règlement de zonage en vigueur, du Règlement de construction en vigueur et de tout autre règlement d’urbanisme applicable;
2. L’immeuble nouvellement érigé ou dont on a changé la destination ou l’usage est conforme aux exigences du Règlement de zonage en vigueur, du Règlement de construction en vigueur et de tout autre règlement d’urbanisme applicable;
3. Sur demande du fonctionnaire désigné, le dépôt, par le propriétaire, des attestations de sécurité et de conformité aux différents codes et règlements a été effectué;
4. Lorsque l’établissement visé est destiné à l’usage du public selon la Loi sur le bâtiment (B-1.1), une attestation signée par un professionnel apte à signer un tel document indiquant que le bâtiment respecte les règles de sécurité et de conformité aux différents codes et règlements applicables; 5. La demande est accompagnée de tous les renseignements et documents exigés;
6. Le tarif d’honoraires établi pour la délivrance du permis d’affaires a été payé.
Le titulaire d’un permis d’affaires doit l’afficher sur le lieu concerné par le permis, à un endroit visible du public.
Un permis d’affaires devient nul, caduc et sans effet dans les cas suivants :
1. La personne physique ou morale ou la société dont le nom est inscrit au permis d’affaires ne donne pas suite à une demande de validation annuelle émanant du fonctionnaire désigné;
2. La personne physique ou morale ou la société qui exerce l’occupation n’est pas celle dont le nom est inscrit au permis d’affaires;
3. La raison sociale de l’établissement qui occupe l’immeuble n’est pas celle qui est inscrite au permis d’affaires;
4. Le Conseil a adopté un avis de motion relatif à une modification du Règlement de zonage en vigueur qui, advenant son adoption, rendrait l’occupation non conforme. Ce paragraphe ne s’applique qu’à l’intérieur des délais mentionnés à l’article 114 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (L.R.Q. c. A-19.1);
5. Le permis d’affaires a été délivré sur la base d’une déclaration, d’une information, d’un plan ou d’un document faux ou erroné;
6. L’occupation de l’immeuble n’est pas réalisée conformément aux prescriptions des règlements d’urbanisme ou aux conditions rattachées au permis d’affaires;
7. Le titulaire du permis d’affaires ou le propriétaire de l’immeuble transmet un avis à la Ville où il atteste l’abandon de l’occupation visée par le permis;
8. Le fonctionnaire désigné constate que l’occupation visée par le permis a cessé ou a été abandonné.
Tout permis d'affaires émis en vertu du règlement est valide seulement pour :
1. La personne, entreprise ou société au nom desquelles il est émis;
2. Le lieu d'affaires qui y est indiqué; 3. L'usage pour lequel il a été émis.
Un permis d’affaires pour l’occupation d’un lieu d’affaires est valide à compter de sa date d’émission jusqu’à ce qu’une modification du lieu d’affaires ou de l’usage implique l’obligation d’une nouvelle demande.