Article 1 Titre du règlement (PDF)
Le présent règlement est intitulé « Règlement sur les ententes relatives à des travaux municipaux de la Ville de Sainte- Adèle » et porte le numéro 1314-2021-TM.
Le présent règlement est intitulé « Règlement sur les ententes relatives à des travaux municipaux de la Ville de Sainte- Adèle » et porte le numéro 1314-2021-TM.
Le présent règlement abroge le règlement numéro 1200-2012-TM-1 intitulé « Règlement concernant les ententes relatives à des travaux municipaux » tel que modifié par tous leurs amendements ainsi que toutes dispositions inconciliables d’un autre règlement en vigueur.
Ces abrogations n’affectent pas les permis et certificats légalement émis sous l’autorité des règlements ainsi remplacés ni les droits acquis avant l’entrée en vigueur du présent règlement.
Le présent règlement, dont les dispositions s’appliquent aux personnes physiques comme aux personnes morales autant de droits publics que privés, s’applique à l’ensemble du territoire de la Ville de Sainte-Adèle.
Le présent règlement a pour objet de soumettre la délivrance d'un permis de construction ou de lotissement ou d’un certificat d’autorisation ou d’occupation à la conclusion préalable d'une entente entre un promoteur et la Ville, portant sur la réalisation de travaux relatifs aux voies de circulation, aux infrastructures et aux équipements municipaux et sur la prise en charge de ces travaux et du paiement de leurs couts par le promoteur.
Le règlement vise des travaux réalisés sur des immeubles avec ou sans service municipal.
Aucune disposition du présent règlement ne peut être interprétée comme ayant pour effet de soustraire une personne à l’application d’une loi ou d’un règlement du gouvernement provincial ou fédéral ou à l’application d’un règlement de la Municipalité régionale de comté des Pays-d’en-Haut.
Lorsque le texte fait référence à un document de renvoi, celui-ci est partie intégrante du présent règlement.
Le présent règlement entre en vigueur conformément à la loi.
L’expression « Ville » est définie comme étant la Ville de Sainte-Adèle.
L’interprétation du présent règlement doit tenir compte de la hiérarchie entre les divisions du texte : chapitres, sections, sous-sections, articles, alinéas, paragraphes, sous-paragraphes et tirets. À titre d’illustration, la typographie utilisée pour distinguer les divisions du règlement répond au modèle suivant :
L’interprétation du texte de ce règlement doit respecter les règles suivantes :
Dans ce règlement, à moins d'indications contraires, les règles suivantes s'appliquent :
Une expression, un terme ou un mot n’étant pas spécifiquement défini au présent règlement ou au Règlement de zonage en vigueur de la Ville de Sainte-Adèle s'emploie selon le sens communément attribué à cette expression, terme ou mot. En cas de contradiction entre une définition prévue au présent règlement et au règlement de zonage, la définition du présent article doit être utilisée.
À moins que le contexte n'indique un sens différent, dans le présent règlement, les expressions et les mots suivants signifient :
« Acceptation provisoire » : désigne l’acceptation avec réserve(s) de l’ouvrage par l’ingénieur mandaté par le promoteur suite à son attestation écrite que les travaux demandés aux documents contractuels sont exécutés et sont prêts pour l’usage auquel ils sont destinés. Une liste de déficiences et de travaux différés, le cas échéant, est alors dressée par l’ingénieur;
« Acceptation finale » : désigne l’acceptation sans réserve de l’ouvrage par l’ingénieur mandaté par le promoteur, suite à son attestation écrite que l’entrepreneur a parachevé tous les travaux et corrigé toutes les déficiences relevées lors de l’acceptation provisoire;
« Conseil » : désigne le conseil municipal de la Ville de Sainte-Adèle;
« Ingénieur » : désigne un ingénieur membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec ou une firme d'ingénieurs-conseils, lequel est mandaté par le promoteur pour la caractérisation des sols, la conception des plans et devis et la surveillance des travaux et incluant toutes les autres tâches connexes des travaux exécutés par l’entrepreneur conformément aux normes applicables;
« Ouverture d'une voie de circulation » : comprends l’ouverture d’une voie de circulation ainsi que le prolongement d’une voie de circulation existante (avec ou sans services municipaux) ;
« Projet » : désigne l’ensemble des travaux municipaux et autres équipements qui font l’objet de la demande présentée par le promoteur ou qui sont requis par la Ville dans le cadre du projet;
« Projet conventionnel » : Ensemble de bâtiments d’habitation érigés sur plusieurs terrains se caractérisant par la construction ou la prolongation d’une voie de circulation, sans partie commune;
« Projet intégré résidentiel » : Ensemble de bâtiments d’habitation, sous forme de copropriété divise au sens du Code civil du Québec (L.Q., 1991, c. 64.), érigés sur un même terrain, comprenant des parties privatives ou des parties communes, et se caractérisant par un aménagement intégré favorisant la mise en commun de certains espaces extérieurs, services ou équipements tels les allées d’accès, les stationnements, les espaces récréatifs et les espaces verts. Ce type de projet intégré ne vise qu’un usage résidentiel (voir règlement de zonage en vigueur);
« Projet intégré commercial, communautaire, industriel et mixte » : Ensemble caractérisé par l’implantation, sur un même terrain, d’au moins 2 bâtiments principaux, conçus comme un ensemble aménagé en harmonie, fournissant un espace de stationnement hors rue autonome utilisé en commun par les différents établissements, pouvant comprendre ou non d’autres commodités sur le site destinées aux occupants ou à la clientèle, dont la planification et la mise en œuvre sont d’initiative unique, mais dont la gestion et la propriété peuvent être multiples (voir règlement de zonage en vigueur);
« Phase » : désigne la fraction d’un projet d’ensemble en plusieurs parties. L’entente pour la première phase d’un projet doit prévoir le bouclage du réseau d’aqueduc;
« Promoteur » : désigne la personne physique ou morale qui demande formellement à la Ville d’accepter un projet de développement conventionnel par l’ouverture ou le prolongement d’une voie de circulation ou un projet intégré (résidentiel, commercial, communautaire et industriel), ainsi que de la réalisation des infrastructures et équipements connexes, lesquels sont sujets à une entente de travaux municipaux préalable ; cette personne physique ou morale doit être propriétaire des terrains formant l’assiette du projet;
« Travaux – Étape A » : tous les travaux à être réalisés, relativement aux conduites d’aqueduc et d’égouts sanitaire et pluvial, tous les branchements requis aux divers réseaux, la fondation de voie de circulation, les fossés et les talus, lesquels sont exécutés par le promoteur sur les lots identifiés et conformément aux plans et devis;
« Travaux – Étape B » : travaux à être réalisés relativement à la voirie au pavage, aux bordures, à l’éclairage ou tous autres travaux similaires, qui sont exécutés ultérieurement par le promoteur. Les travaux de pavage des voies de circulation ne peuvent être effectués dans la même année que les travaux de première phase. La fondation de voie de circulation doit avoir subi un cycle de gel et dégel avant d’effectuer le pavage;
« Ville » : La ville de Sainte-Adèle;
« Voie de circulation » : signifie tout endroit ou structure affectée à la circulation des véhicules.
L'administration du présent règlement est confiée à toute personne nommée ci-après « fonctionnaire désigné », par résolution du Conseil.
L’application, la surveillance et le contrôle du présent règlement relèvent du fonctionnaire désigné. Des fonctionnaires désignés adjoints chargés d’aider ou de remplacer le fonctionnaire désigné peuvent être nommés par résolution du Conseil. Le fonctionnaire désigné et ses représentants autorisés constituent donc l’autorité compétente. Dans le présent règlement, l’utilisation de l’expression « fonctionnaire désigné » équivaut à l’utilisation de l’expression « autorité compétente ».
Les devoirs et pouvoirs de l’autorité compétente sont ceux qui lui sont attribués au Règlement sur les permis et certificats en vigueur de la Ville de Sainte-Adèle.
Les devoirs du propriétaire, de l’occupant, du requérant ou de l’exécutant de travaux sont ceux qui lui sont attribués au Règlement sur les permis et certificats en vigueur de la Ville de Sainte-Adèle.
Toute personne qui contrevient à l'une ou l'autre des dispositions de ce règlement commet une infraction et est passible d'une amende avec ou sans frais, comme prescrit au Règlement sur les permis et certificats en vigueur de la Ville de Sainte- Adèle.
Tous les travaux, relatifs aux infrastructures municipales, requis pour l’ouverture d’une voie de circulation ou pour la réalisation des infrastructures dans le cadre d’un projet intégré (résidentiel, commercial, communautaire, industriel ou mixte), tels que le réseau d’aqueduc, les réseaux d’égouts sanitaire et pluvial en incluant toutes les composantes nécessaires à leur fonctionnement. De plus, toutes les infrastructures de chaussées, du réseau de drainage, de l’éclairage, des aménagements routiers, de l’aménagement pour la stabilisation de terrain et de l’aménagement pour la protection environnementale.
L’entente peut porter sur des infrastructures ou des équipements, où qu’ils se trouvent, qui sont destinés à desservir non seulement les immeubles visés par le permis de construction ou de lotissement ou d’un certificat d’autorisation ou d’occupation, mais également tout autre immeuble situé sur le territoire de la Ville.
Le promoteur qui veut obtenir de la Ville l’autorisation de réaliser des travaux d’infrastructures municipales pour l’ouverture d’une voie de circulation ou pour la réalisation des infrastructures dans le cadre d’un projet intégré (résidentiel, commercial, communautaire, industriel ou mixte) doit faire une demande écrite à la Ville en fournissant les documents suivants :
Le promoteur, par l’entremise de son ingénieur, prépare et transmet également à la Ville :
Sur demande du promoteur et sujet à l’approbation par la Ville un projet peut être fractionné en différentes phases qui seront exécutées successivement.
Chacune des phases, pourra faire l’objet d’une entente individuelle avec la Ville, de même les garanties exigées en fonction du présent règlement, pourront être fournie individuellement pour chacune des phases d’un projet.
La demande transmise par le promoteur doit être évaluée par le Service de l’urbanisme et de l'environnement et la division des Services techniques, lesquels transmettent leurs recommandations au conseil pour l’approbation de toutes les étapes du projet (projet majeur de lotissement, plan image, autorisation des consultants pour l’obtention des certificats, la signature de l’entente et la cession des infrastructures et autres équipements).
Au plus tard 90 jours après avoir reçu une demande complète, la Ville informe le promoteur, par une résolution du conseil municipal, de sa décision de donner suite ou non à cette demande. Dans l’affirmative, la résolution mentionne que la mise en œuvre du projet de développement est assujettie à la conclusion d’une entente.
Le Conseil conserve l’entière discrétion de l’acceptation d’un projet impliquant l’ouverture de nouvelles voies de circulation privées ou publiques en fonction de la règlementation d’urbanisme ou des autres règlementations applicables.
Il conserve également, en tout temps, son pouvoir discrétionnaire de municipaliser ou non une voie de circulation et les équipements ou infrastructures. Il se réserve aussi le droit, avant d’accepter toute cession, de demander des travaux supplémentaires, suivant une recommandation de la division Génie de la ville, afin de corriger des déficiences apparues après l’acceptation finale de l’étape B.
Rien au présent règlement ne doit être interprété comme diminuant ou restreignant la discrétion du conseil d’adopter des règlements ayant pour objet de décréter la réalisation de travaux de nature municipale et de pourvoir au financement de ces travaux au moyen d’emprunts effectués conformément à la loi.
L'ensemble des couts de réalisation du projet sont à la charge du promoteur, incluant notamment la totalité des couts réels reliés à la préparation des plans et devis détaillés, la totalité des couts de construction et, sans limiter la généralité de ce qui précède, les honoraires professionnels et les frais relatifs à l’arpentage, au piquetage, aux relevés topographiques, à la préparation des actes de cession et de servitude ainsi que le plan final.
Les travaux ne peuvent débuter avant la signature de l’entente et de la remise, par le promoteur, des montants prévus et obligés en garantie financière et des frais de gestion à la Ville.
L’entente doit comprendre, obligatoirement, mais non limitativement les informations suivantes :
L’entente doit prévoir le bouclage du réseau d’aqueduc au réseau existant.
Toutefois, advenant que le bouclage du réseau d’aqueduc soit impossible, un système de purge automatique doit être implanté. Également, lorsque le projet est desservi par un réseau d’aqueduc non bouclé le promoteur doit s’engager à construire, en premier, le ou les bâtiments qui sont occupés à la fin de réseau afin d’assurer la circulation de l’eau potable dans le réseau prévu.
Dans tous les cas où un projet est fractionné en phases, la première phase du projet doit prévoir le bouclage du réseau d’aqueduc ou l’installation d’un système de purge automatique.
L’entente doit prévoir que le promoteur respectera le fuseau granulométrique, tel que prévu à la version la plus récente de la norme NQ 2560-114, lors de l’entrée en vigueur du présent règlement et par conséquent, assume tous les travaux de remplacement de la fondation granulaire contaminé avant la mise en forme finale pour les travaux de pavage (Étape B). Cette étape doit être exécutée sous la supervision d’un laboratoire mandaté par le promoteur dont le rapport devra être acheminé à la Ville.
Le promoteur s’engage à fournir à la signature de l’entente les documents suivants :
L’entente est signée en un minimum de 3 exemplaires, dont 1 exemplaire est remis au promoteur. Les annexes doivent faire partie intégrante de l’entente.
Le maire, et le greffier sont autorisés à signer, pour et au nom de la Ville, toute entente avec les promoteurs après qu’une résolution du conseil les y autorise.
L’entente doit prévoir que la durée des travaux de l’Étape A ne doit pas dépasser un terme de 24 mois entre la signature et l’acceptation finale des travaux.
L’entente doit également prévoir que la durée des travaux de l’Étape B ne doit pas dépasser un terme de 36 mois entre la signature et l’acceptation finale des travaux.
Le promoteur doit prévoir une période complète de gel entre l’acceptation finale des travaux de l’étape A et le pavage.
Dans le cas d’un projet intégré, l’entente doit prévoir que la durée des travaux ne doit pas dépasser un terme de 36 mois entre la signature et l’acceptation finale des travaux;
Nonobstant les alinéas 1 à 4 du présent article, si au cours de la procédure d’octroi des contrats nécessaires à la réalisation des travaux ou si au cours de la réalisation des travaux, il survient des circonstances hors de son contrôle, des difficultés ou des conditions qui peuvent légitimement causer des retards, le promoteur est tenu d’en aviser immédiatement par écrit
la Ville. À ces conditions seulement, la Ville, par résolution du conseil municipal, peut accepter de prolonger les délais fixés par le contrat.
L’entente prévoit que le promoteur est responsable de l’entretien des voies de circulation (incluant non limitativement le déneigement, le déglaçage, l’abat-poussière, le balayage, etc.) et des infrastructures jusqu’à leur cession finale à la Ville.
Dans le cas d’un projet intégré résidentiel, la déclaration de copropriété doit inclure la responsabilité des copropriétaires pour l’entretien des voies de circulation, l’entretien des accès, l’entretien des éléments d’éclairage, le déneigement, la gestion des matières résiduelles ainsi que l’entretien des aires communes.
Dans le cas d’un projet intégré commercial, communautaire, industriel et mixte, le promoteur conserve la propriété de toutes les voies de circulation et infrastructures et doit :
Le promoteur doit, à la signature de l’entente, fournir à la Ville un chèque certifié, une traite bancaire ou un mandat poste à l’ordre de la Ville de Sainte-Adèle couvrant le montant spécifié à l’article 46 du règlement 1222 décrétant des tarifs de certains biens, services et activités pour l’exercice financier en cours lors de la signature.
Le montant est exigé pour l’analyse et le suivi de l’entente et n’est pas remboursable.
Le promoteur doit, à la signature de l’entente, fournir à la Ville une garantie d’exécution de chacune de ses obligations et la maintenir valide pour toute la durée de l’entente.
La garantie d’exécution devra prendre une des formes suivantes :
La garantie d’exécution correspond à un montant de 100 % du cout estimé du total (taxes comprises) des travaux assumés par le promoteur.
Nonobstant ce qui précède dans le cas où la garantie est fournie par lettre de garantie bancaire irrévocable ou par chèque certifié, le montant de la garantie correspond à un montant de 25 % du cout estimé du total (taxes comprises) des travaux assumés par le promoteur.
Dans le cas où un promoteur prévoit un projet en plusieurs phases, toutes les garanties financières doivent être prévues dans un plan d’ensemble et gérées selon chacune des phases.
Pour les projets conventionnels, lors de l’acceptation finale des travaux de l’étape A, la Ville accepte la libération de 50 % de la garantie d’exécution. Pour se prévaloir de cette libération, le promoteur doit fournir un cautionnement d’exécution conforme au présent règlement, correspondant à 50 % du cout estimé du total (taxes comprises) des travaux assumés par le promoteur. Lors de l’acceptation finale des travaux de l’étape B, la Ville accepte la libération du 50 % restant de la garantie d’exécution.
Pour les projets intégrés, la libération de la garantie d’exécution se fera lors de l’acceptation finale des travaux.
Dans le cadre d’un projet conventionnel ou d’un projet intégré résidentiel, lors de la signature de l’entente, le promoteur doit déposer, à la Ville, une lettre de garantie bancaire inconditionnelle et irrévocable, d’un montant fixe de 25 000 $, garantissant la qualité des travaux et tout défaut d’entretien des voies de circulations, infrastructures et autres équipements avant la cession de ceux-ci à la Ville. Cette lettre de garantie bancaire pourra être remplacée par la remise d’un chèque visé, d’un mandat ou d’une traite bancaire.
Dans la mesure où la Ville procède elle-même, en vertu de l’entente, à la réalisation de certains travaux visés par le projet ou prend en charge l’exécution de tels travaux, le promoteur doit, à la signature de l’entente, fournir à la Ville, une garantie de paiement équivalente à 100 % du cout des travaux à être réalisés en tout ou en partie par la Ville.
La Ville peut acquérir les voies de circulation ou les infrastructures seulement lorsqu’un minimum de 25 % des lots visés par le projet contient des immeubles construits ou en construction.
Le promoteur s’engage à céder à la Ville les voies de circulation et infrastructures selon le type de projet :
Tous les couts inhérents préparation, signature et publication des actes nécessaires à la cession et/ou des actes de servitudes sont à la charge du promoteur.
Si une période de 5 ans s’écoule entre l’acceptation finale des travaux (Étape A ou Étape B) et la cession des voies de circulation ou infrastructures, le promoteur doit mandater tous les professionnels requis afin de faire produire un rapport de conformité de l’ensemble des voies de circulation et infrastructures selon les exigences de la division Génie, au moment de la cession.
Le promoteur s’engage, lors de la cession de l’ensemble des voies de circulation ou des infrastructures à la Ville, à ce que les terrains visés soient libres de toute taxe municipale ou scolaire et quittes de tout privilège, hypothèque et autre charge pouvant les grever.
Le promoteur doit, avant de céder les voies de circulation et infrastructures à la Ville, remettre à la division Génie une déclaration statutaire confirmant le paiement des fournisseurs de matériaux, de la main-d'œuvre, de tout sous-traitant et de la CSST.
Tant que la voie de circulation reste privée, le promoteur s’engage à faire inscrire, par le notaire, aux actes de vente des terrains concernés une clause voulant que la voie de circulation soit privée et, par conséquent entretenue par le promoteur.
Le Promoteur sera considéré en défaut aux termes de l'entente et encourra les sanctions prévues au présent article en plus de celles prévues par les lois en vigueur dans les cas suivants :
Advenant tout défaut du Promoteur à l'une ou quelconque des obligations de l'entente, la Ville peut cumulativement ou alternativement :
Dans l’éventualité d’un litige entre le promoteur et l’entrepreneur, ses fournisseurs, mains-d'œuvre et sous-traitants, le promoteur doit prévoir qu’il tient la Ville indemne de toutes réclamations ou hypothèques qui peuvent en résulter et s’engage explicitement à payer tous les frais de radiations des hypothèques légales, et les frais et honoraires judiciaires pouvant incomber à la Ville en raison de tel litige.
Le présent règlement entre en vigueur conformément à la loi.
Signé à Sainte-Adèle, ce 14e jour du mois d’octobre de l’an 2021.
(s) Nadine Brière (s) Audrey Senécal
Nadine Brière Me Audrey Senécal
Mairesse Greffière et directrice des services juridiques
En vertu de l’article 357 de la Loi sur les cités et villes :
« Règlement 1314-2021-TM sur les ententes relatives à des travaux municipaux »
Nadine Brière Me Audrey Senécal
Mairesse Greffière et directrice des services juridiques
Annexe A – Formulaire de demande pour la réalisation de travaux municipaux
Je, soussigné(e), ____________________________, agissant pour et au nom de_________________________ demande à la Ville de Sainte-Adèle de procéder à la conclusion d’une entente relative aux travaux municipaux pour le projet ci-dessus mentionné. Je m’engage à ce que les infrastructures, équipements ou aménagements dans le projet qui sont à caractère public, soient cédées à la Ville, libres de toute charge, priorité et hypothèque, et ce, sur demande de celle-ci à cet effet conformément au protocole d’entente à être conclu. Je m’engage à réaliser le projet dans le respect de la règlementation applicable de la Ville et je reconnais avoir pris connaissance du règlement sur les ententes relatives aux travaux municipaux et de toute autre loi ou règlement qui s’appliquerait dans le cadre de mon projet.
Signature : ______________________________________
Date : _________ / _________ / _________